Le chemin de fer

En France :
En Morvan : Le développement du chemin de fer
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, à côté du réseau routier, se développent de nouvelles communications notamment le chemin de fer.

La ligne Dijon/Nevers est ainsi créée en 1867. Elle passe par Cercy-la-Tour et Luzy. En 1878, le tronçon Clamecy/Cercy-la-Tour dessert deux nouvelles gares, celles de Tamnay-en-Bazois et de Corbigny. Trois ans plus tard, une voie Avallon/Autun passant par Saulieu est tracée. A partir de 1889, un nouveau tronçon reliant Château-Chinon à Tamnay rejoint la ligne Dijon/Nevers.

On s'aperçoit qu'à la veille du XXème siècle, le Morvan est ceinturé par quelques lignes de chemin de fer qui passent sur les marges du massif. Mais mis à part le tronçon reliant Château-Chinon à Tamnay, aucune ligne ne traverse réellement la montagne. Le Morvan est une région trop pauvre et les compagnies de chemin de fer ne trouvent pas rentable de construire une ligne pour le traverser. D'ailleurs, même les lignes situées sur les bords du Morvan ne sont pas rentables. La ligne Avallon/Autun sur laquelle circulent 40200 voyageurs et 52800 tonnes de marchandises perd annuellement 600 francs par km parcouru. Le tronçon Château-Chinon/Tamnay, avec 28800 voyageurs et 13000 tonnes de marchandises perd 1700 francs par km parcouru. Seule la section Autun/Cercy-la-Tour est rentable puisqu'avec 127900 voyageurs transportés et 524000 tonnes de marchandises, elle permet à la compagnie de gagner 18500 francs par km chaque année.

Pourtant les lignes de chemin de fer sont un atout pour les villes traversées. Grâce au train, Saulieu a pris plus d'influence que Précy-sou-Thil ; Corbigny fait plus d'affaires que Château-Chinon, pourtant centre administratif du Morvan.

Il faut attendre le début du XXème siècle pour que les 'tacots' traversent le Morvan.

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