La renaissance du réseau routier
A partir de 1880, le pétrole et le moteur à explosion permettent le développement de l'automobile.
Malheureusement pour le développement du massif et de ses habitants, les routes ne sont pas entretenues et se dégradent au cours du Moyen Age. Au fur et à mesure des siècles, le Morvan devient de moins en moins accessible. La situation est telle qu'au début du XIXème siècle, les préfets signalent que les communications entre les sous-préfectures et les communes sont toutes à refaire et que les services comme celui des postes ne peuvent pas faire leur travail, faute de routes praticables.
A partir des années 1830, sous l'impulsion d'André-Marie Dupin, député de la Nièvre, le réseau routier est reconstruit. En 1838, la route nationale Dijon-Nevers traverse le Morvan par Saulieu, Montsauche, Gâcogne, Cervon et Corbigny. La route départementale de Château-Chinon à Montsauche est ouverte en 1846. En 1850, Lormes est reliée à Château-Chinon par une grande voie et la transversale Autun-Clamecy est assurée. En 1852, les lignes principales du réseau sont achevées. En 1830, le Morvan nivernais ne comptait que 156 km de route ; en 1889, il en possède dix fois plus, soit 1564 km.
Si on les compare avec les voies romaines, on s'aperçoit que les routes nées au cours du XIXème siècle ont adopté le même tracé. Le développement de ce réseau routier est d'une importance capitale pour le massif puisqu'il a permis de mettre le Morvan en contact avec ses régions voisines et ainsi faciliter les échanges économiques.