Il devait exister une verrerie, comme en attestent des toponymes sur les cartes anciennes et certaines archives, et dont la localisation sur la commune n'est pas aisée. Baudiau nous indique qu'elle se trouvait sous Aigreveau au bord de la Canche. Il existe aussi un lieu-dit la Verrerie, beaucoup plus au sud, indiquée sur la carte IGN actuelle et sur la carte de Cassini avec un moulin. Selon Baudiau cette verrerie fut d'abord installée par les seigneurs de Roussillon aux Grosses-Têtes, en 1561 (d'après Bibracte), dans la basse-cour de la maison forte du Montceau où elle se trouvait encore en 1619. En 1628, elle appartenait à Guy de Changy, seigneur de Roussillon et était dirigée par le maître verrier Antoine de Virgille. Cette première verrerie est abandonnée vers 1641 (vendue à Vieillard-Baron des Grosses-Têtes). La verrerie évoquée par Baudiau a été construite après cette vente, à une date indéterminée, au lieu-dit La Verrerie. Il évoque un établissement de 32 m de long sur 12 de large, et occupant 6 ouvriers. Il existait un moulin au lieu-dit la Verrerie que Philippe Landry mentionne comme ayant été supprimé en 1793 après la loi du partage forcé. À ce jour, rien ne permet d'attester la localisation de cette deuxième verrerie des seigneurs de Roussillon, au lieu-dit La Verrerie ou ailleurs. Sur le site, on observe un amas de pierres et murets. Cet élément rare pour le Morvan mériterait d'être étudié.