Pressoir

Historique et description de l'élément

Cet édifice a abrité un pressoir en bois daté de 1745 et appartenant au sieur Jean-Baptiste Gourlet. Le pressoir a servi jusqu’aux années 1950. Ce devait être un pressoir à vis avec une roue horizontale supérieure et un plateau inférieur. Plus loin, un poteau vertical avec cabestan permettait d’enrouler une corde reliée à la roue du pressoir. Non visité, il semble que le mécanisme n'existe plus.
Dès le XIIe siècle, l’abbaye de Vézelay impulsa la culture de la vigne dans tous les villages du Vézelien dont Asquins. De nombreuses vignes occupaient les coteaux entretenus par les paysans-vignerons. Les bâtiments agricoles témoignent de ces activités. Ils s'organisent de la manière suivante : cave et étable au rez de chaussée ou cave plus enterrée, habitat à l’étage. Jusqu’à la Révolution française, les récoltes étaient amenées au pressoir banal contre une taxe revenant au seigneur ou à l'abbé. Par la suite, de nombreux pressoirs furent installés dans des dépendances par les paysans-vignerons. La production fut très importante avant de chuter à la fin du XIXe.

Localisation

Commune:
Asquins
Localisation:
précise

Datation

Date d'origine de l'élément:
1745
Dates de remaniement de l'élément:
1950

Contexte actuel

État de conservation:
moyen
Menacé:
Non
Monument protégé:
non
Site protégé:
inscrit
Plan local d'urbanisme:
Non
Statut:
privé

Sources

GOURLET Daniel

Nature:
source orale

Développement local

Intégré dans un projet de développement local:
Non
Importance dans le cadre de la vie communale:
important
Précisions sur le cadre de vie:
quelques memoires
Etat des abords:
bon
Intérêts des abords:
important
Proximité de prestataires touristiques ( < 3km ):
Oui
Proximité d'un musée:
Non
Possibilité de visite:
non
Possibilité de stationner:
voitures
Office de tourisme le plus proche:
Vézelay
Proximité d'un chemin de randonnée ( < 500m ):
Oui

Production et industrie

Type d'activité:
pressoir
Exportation:
en Morvan
Début de l'activité:
1745
Fin de l'activité:
1950
État des mécanismes:
non