FAUX à DOIGTS

Statut

N° d’inventaire:
2018.0.26
Propriétaire actuel:
Mairie Ménessaire
Lieu d'utilisation:
Ménessaire
Ensemble d’éléments:
Non
Lot d’éléments:
Non

Description

Marques sur l'objet:
Non
Dimensions de l’objet en centimètres:
Lame : 75x13
Dimensions globale : 140x46x54
Matières ou matériaux:
Fer forgé, bois

Informations complémentaires

Fabricant:
Fabrication standardisée inconnue
Lieu de collecte de l’objet:
Ménessaire
Période d'utilisation:
1920-1945
Commentaire description de l’objet:
Chaque volée de cette faux coupait une quantité appelée javelle qui était liée avec une torsade de paille. Elle pouvait avoir 4 ou 5 dents et une mémoire morvandelle cite 4 dents pour le seigle et 5 pour le blé moins épais. Cet outil se nommait aussi faux à javelier, à râtelier, faux à râteau, javeleuse, ainsi que ratelot et ratiau en Morvan. Après la faucille puis la faux, cette faux à doigt fut un progrès avant la mécanisation.
Commentaires supplémentaires:
« La faux destinée à couper les seigles, les avoines, est en tout semblable, quant à la lame, à la faux classique, mais elle en diffère par l’addition faite au manche. Supposez le manche étendu sur terre, & par conséquent la lame diagonalement inclinée, & le tranchant contre terre : à l’extrémité du manche où la lame est fixée, on implante en cet endroit ; par le moyen d’une mortoise, un morceau de bois léger, haut d’un pied environ, épais à peu près d’un pouce, & il se trouve placé perpendiculairement sur le manche de ce bois : à distance égale avec la lame, partent deux baguettes de bois léger & sec, auxquelles on a donné la même courbure que celle de la faux, & qui s’étendent aux deux tiers de fa longueur. Pour donner plus de solidité au bois qui soutient ces deux baguettes, on ménage une autre mortoise sur le manche, à un pied de distance de la première ; dans cette mortoise est fixée une des extrémités d’un morceau de bois, & l’autre va s’adapter dans la mortoise placée au sommet du bois qui supporte les deux baguettes. Sans cette addition, le seigle, l’avoine, &c. tomberoient & se coucheroient par terre en tout sens, au lieu que ces baguettes, dans quelques endroits nommées playon, rassemblent les tiges & les couches exactement les unes à côté des autres ; de manière que le ramasseur qui doit former les gerbes, a très-peu de peine à les former. » Rozier, cours d'Agriculture - tome 4.