Les plantes sauvages alimentaires

Pendant toute la mauvaise saison, au printemps lorsque le jardin ne produisait pas encore, et pendant les périodes ou années de disette, la consommation des végétaux sauvages était largement répandue. Sur les 110 espèces alimentaires utilisées traditionnellement, 80 sont sauvages et plus de 60 sont des médicinales, ce qui souligne l'importance de l'hygiène alimentaire comme procédé préventif ou curatif.

Chicorée sauvage

Yeux de chat

Cichorium intybus L.

Plante des talus et des bords de chemins, les jeunes feuilles sont consommées en salade. La racine préparée constitue un succédané du café.

Mâche doucette

Pou-mâche, Lichtourne

Valerianella locusta (L.) Laterr.

Cette mauvaise herbe des jardins se mange en salade. On joint ainsi l'utile à l'agréable. Actuellement, c'est un cultivar plus vigoureux qui se cultive.

Pissenlit

Pichenlit

Taraxacum officinale Web.

{C}

Abondant dans les prairies et connu de tous, sa cueillette se perpétue de nos jours. Mangé en salade lors d'une cure de printemps, le Pissenlit est renommé pour son rôle purificateur du sang et du foie (de même que les infusions de racines). Il s'emploie également cuit en soupe et légume.

Cerfeuil musqué (ou anisé)

Myrrhis odorata (L.) Scop.

{C}

Cette plante plutôt montagnarde semble naturalisée en Morvan de longue date. Présente au bord des chemins et près des habitations, son odeur anisée parfume agréablement les salades.

Chénopode bon Henri

Chenopodium bonus-henricus L.

{C}

Mauvaise herbe des terrains riches en azote (cours de ferme, pieds de murs...), les feuilles sont consommées cuites comme les épinards.

Lapsane

Gras de mouton, Poule grasse

Lapsana communis L.

{C}

Commune sur les murs, talus et chemins, la Lapsane entrait comme succédané de la viande dans les soupes. Les jeunes feuilles sont également bonnes en salade.

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