Fontaine St Blaise

Historique et description de l'élément

La statue de St Blaise qui était en bois ou en plâtre était encore visible dans années 1930. La fête du village se déroule le jour de la St Blaise. Un lavoir en ruines en contrebas était alimenté par cette fontaine-puits fermée.

Localisation

Commune:
Saint-Andeux
Lieu-dit:
sortie sud du village
Localisation:
précise

Contexte actuel

État de conservation:
ruine
Menacé:
Oui
Monument protégé:
non
Site protégé:
non
Plan local d'urbanisme:
Non
Statut:
public

Sources

Histoire de St Andeux

Auteur:
Son
Nature:
publication
Référence:
1894

Développement local

Intégré dans un projet de développement local:
Non
Importance dans le cadre de la vie communale:
important
Précisions sur le cadre de vie:
mémoire du village
Etat des abords:
mauvais
Intérêts des abords:
très important
Précisions sur l'intérêt des abords:
proche du centre bourg, point de vue, lavoir proche
Proximité de prestataires touristiques ( < 3km ):
Non
Proximité d'un musée:
Non
Possibilité de visite:
oui
Possibilité de stationner:
non
Voies d'accès:
chemin communal
Accessible en voiture:
Oui
Office de tourisme le plus proche:
Rouvray
Proximité d'un chemin de randonnée ( < 500m ):
Oui

Description du culte et rite

Description de l'élément:
Puits fermé par deux portes de métal sous un chemin. Une niche à l'intérieur permettait de recevoir la statue de St Blaise (disparue).
Description du culte:
Offrande de cire. Il y avait peut-être un pèlerinage le jour de la St Blaise.
Indication du saint:
St Blaise
Existence ou non d'un rite:
Oui
Si autre rite, lequel:
protection des bestiaux
Description du rite:
Les femmes surtout y venaient : on s'agenouillait devant le buste, on récitait une prière, on faisait une aumône que l'on déposait à coté du buste.
Nom et description de la légende:
Histoire de deux sœurs : Un jour vit-on deux femmes (deux sœurs) d'une commune voisine implorer le Saint pour la guérison de leur vache dangereusement malade. Après avoir épuisé leur répertoire de prières qui n'était probablement pas très étendu, l'une d'elles s'écria tout haut: "Mon pauv St Blaise, guéris dont mai vache, guéris ton, y t'en prie, si tu l'ai guéris, y t'donnerais de la lai cire gros comme lai vaiche. - Mais quoi qu'tu dis donc, dit l'autre sœur, ma n'dis don pas que ma lai cire vauro mieux qu'lai vache. - N'dis ran, n'dis ran Blondel. Merche, merche, si o peut guérir , o n'airé pas ça. En professant ces dernières paroles, elle faisait glisser l'ongle du pousse sur ses dents.