D'après Baudiau, la commune tient son nom d'un ancien prieuré fondé en 1106, dédié à Saint-Honoré. L'église paroissiale actuelle, dédiée à Saint-Loup, est l'ancienne chapelle du prieuré, du XIIe siècle, remaniée aux XVIe et XIXe siècles. Elle aurait été construite selon Baudiau "avec les débris des anciens thermes. (…) on remarque au-dessus du portail de l'ouest, une pierre rompue, portant une inscription latine, qui dut appartenir à un édifice romain". Mais d’après l'association locale du Cercle Culturel Diogéne, il y eut probablement un temple païen avant cette première église prieurale, au vu des découvertes archéologiques. En 1570 elle fut incendiée par les Huguenots au sortir du siège d'Autun et reconstruite "dans son style Roman primitif, en 1601" selon la même source. Le cadastre napoléonien en montre le plan, comme la gravure ancienne et la carte Cassini du XVIIIe indique le prieuré par son symbole sur le clocher.. Baudiau, vers 1865, la décrit: "Elle se compose d'une abside, précédée du chœur, de deux chapelles formant transept, et d'une nef sans caractère. (…). La tour, qui s'élève au-dessus du chœur, renferme deux cloches bénites vers 1837." En 1875, suite au développement de la station balnéaire, la nef fut agrandie par l'architecte Andoche Parthiot (Château-Chinon) pour les besoins grandissant de la paroisse. "En 1907, le clocher roman fut démoli et un clocher moderne fut reconstruit à l'opposé du bâtiment" (scs C.C.Diogéne). Le cimetière se trouvait autour de l'église, aujourd'hui place publique, et fut abandonné en 1843. Aujourd'hui on observe sur un plan en croix latine une nef à trois vaisseaux, voûtée en berceau, prolongée d'un chœur en abside, flanquée de deux chapelles et une tour-porche surmontée d'une haut et fine tour carrée avec flèche. Louis Jollivet realisa les faiences du chemin de croix et des fonds baptismaux.