A 50 mètres au nord-ouest de l'église et à l'emplacement du presbytère, se trouvait un monastère de religieuses Bénédictines du XIVe. Saint-Léger possédait une église paroissiale mais aussi un important couvent dédiée à Sainte Walburge ou Vaubourg. Fille de Saint-Richard, roi des Saxons, Ste Walburge était une abbesse, qui mourut en Allemagne au VIIIe siècle. L'abbé Devitaux avance la date de fondation au XIIe siècle. Mais le père Alexandre, historien du village, s'appuyant sur des archives, opte pour la fin du XIVe siècle-début XVe. Courtépée en 1778 relève que" l'église paroissiale est plus petite que l'église des religieuses". En 1786, l'église du monastère fut détruite. Elle était située à l'emplacement du vieux cimetière. Ses matériaux auraient été réemployés pour agrandir l'église paroissiale. Au milieu du XIXe, à une date indéterminée, les bâtiments du monastère furent eux aussi démolis pour construire une école religieuse tenue par des Sœurs. Le bâtiment, toujours visible, est devenu le presbytère. Ces différents travaux de reconstruction mirent à jour les vestiges d'une villa romaine, et un mur médiéval d' 1,85 m d'épaisseur, dont l'origine est inconnue. Le cadastre de 1844 (parcelle 54) montre clairement le corps de bâtiment de cet ancien couvent. Le culte de Saint Walburge (voir fiche Fontaine Vaubourg) était associé à une fontaine et une petite chapelle située à 1 km à l'ouest du bourg, disparue depuis longtemps. Les nourrices y venaient pour avoir du lait, et les malades espéraient être guéris de leur fièvre.